dimanche 28 janvier 2007

Les guignols. Plus vrais que nature!

Chapitre 19

Les guignols. Plus vrais que nature!

Quand on m'a dit que, la reine de la tchach de super marché devait dégoiser sur nos ondes avec son maudit flûtiau, j'ai eu des frissons de la pointe du bec aux plumes de la queue. Ah! non, pas elle de grâce, j'ai imaginé, le gonflement des plumes et les piaillements inconsistants, la rigolade des autres oiseaux, partout, mais par bonheur le roi du ciel a entendu ma prière et elle est juste apparue entre deux portes, la plume en bataille, l'œil vitreux, lisant sa feuille de route, clic-clac, elle était plus là! Ouf! Re-ouf! Coucou, pas vu pas pris. Plus de potiche! Je reprends mon souffle. A chaque fois heureusement c’est pareil ! Son élection, moi je dis "à la potiche" ou "à la baudruche" selon, car elle est les deux à la fois, ça n'a pas fait toc mais plutôt toc-toc. Toc-toc et Plouf ! « Nulle » c'est un concert de cuicui, de pioupiou, et même de coincoin…identiques. Donc elle compense chez nous, à la Société Protectrice des Analphabètes ou des Abrutis –la catégorie dépend des jours- elle est la borgne chez les aveugles, ils sont tous tellement "top"!, enfin ils le croient…!Une tchatcheuse,ça les snobe mais il y a tchatcheuse et tchatcheuse, comme il y a pour le chant corbeau et rossignol, elle la baudruche, c'est plutôt la voix du corbeau (si votre ramage ressemble à votre plumage…ils se ressemblent, je confirme)que celle du rossignol…et je ne parle pas de sa bande de névrosés…la vieille pie voleuse, celle du bord de mer, c'est le disque éraillé non stop, toujours à vous clouer le bec, réponse à tout, sans vergogne, ni honte ni honneur ; le toc-toc de la calebasse dit le facteur, c'est le vide sidéral, ça sonne creux ; le glabre croque-mort c'est le fantôme d'outre-tombe (qu'il y reste), le héron c'est la rocaille, le clic-clic des bijoux sur la table, le p’tetbenqu’oui, p’tben qu’non du « pro » de la défile ; la vieille pie aux hublots, qui se dit spécialiste du droit des oiseaux c'est le zéro pointé assuré, (au fait avant, elle était spécialiste en com et même encore avant, avant, avant, si je ne m'abuse, elle se disait « RIO » spécialiste en « relations inter-oiseaux »: spécialiste de tout et nulle en tout,( le fin fonds de la prétention, de la suffisance et de la crasse intellectuelle, répertoriée nulle part au Whose Who des oiseaux), l'oie coin-coin, la voix de la trahison, elle raconte, raconte, siffle, siffle ses calomnies sur tous les toits, sait pas compter, sait que raconter des vilenies, même sur ses amis, peut pas s'en empêcher…accrochée comme la moule aux génevriers: belle brochette, avec, pour couronner le tout, la crécelle de Geogeo la touffe en or (dure) qui pontifie sur ses échasses alors qu'elle était à la retraite pour "citrouille en repos permanent" et le corbeau-marron , l’idiot patenté qui répète n’importe quoi, la voix hypocritement secrète de Croacroa. Il y a les intermittents du spectacle, les ralliés de la onzième heure, toujours le bec ouvert en espérant des miettes du gâteau : Toutouch la barriolée, une vieille chouette énamourée de feu Croacroa, réveillée quand on clôture la séance et la pie grièche, qui mendie à tous les nids, un vrai tocard, sans une graine à becqueter et qui les chipe dans tous nos nids. Et roulez tambour, les amputés de la citrouille sont là! Ils occupent tous les petits trous du fromage avec les asticots, ils se repaissent de la fange dans laquelle ils se roulent depuis des mois. Je n'ai jamais vu pareille brochette de viandes avariées se vautrant dans la pestilence qu'ils ont engendrée. Ils doivent gérer notre communauté, pour gérer, il faut savoir et ils ne savent rien, ni compter nos réserves hivernales, -et qu'allons-nous devenir si on les perd?- ni faire la publicité de nos histoires (heureusement qu'il y a la LPO), ni nous défendre (LPO). Quand on regarde comment ils se sont distribué les rôles, on se dit en écoutant la proclamation publique : "Ah quelle merveille, que de science et de savants parmi nous, que de compétences et de sérieux, quelle chance nous avons de les avoir !" et puis on les regarde, on les entend et on comprend en moins de deux…illico prestissimo ! ah oui, mais voyons, c'est des guignols, des marionnettes au bout de leur ficelle qui font leur spectacle pour le public, c'est juste des clowns qui rigolent et nous font rigoler, pas la réalité. Ouf! J'ai failli les prendre au sérieux, y croire pour de bon, le cauchemar, le désespoir, mais maintenant je rigole, ils sont plus vrais que nature. Ah ce que c'est que le talent tout de même! Tout y est le plumage et le ramage: ils sont parfaits et quand ils auront fini de faire la roue et de se les jouer macache bono…à la niche…pardon…je voulais dire… au nid. Et crions partout sur la place des villages:

Oiseaux de partout, ohé, ohé

Les guignols sont arrivés,

Oiseaux de partout, ohé, ohé

Les marionnettes enturbannées

sont arrivées, ohé, ohé

Ils vont jouer la farce éculée

Du pouvoir chez les emplumés

Venez voir venez voir

La pie voleuse dans son grand soir

Qui se passe l'encensoir

La Baudruche dans son répertoire

En glamour énamourée

Du croque-mort déplumé

Ne manquez pas l'oie qui jacasse

Championne pour organiser la casse

Le couteau de cuisine en mains

Cherchant à qui filer un coup de surin

Venez admirer Geogeo, les belles mirettes

Juchée sur ses patins à roulettes

Chantant à pleine voix

"je pense enfin, je suis, j'y reste, c'est moi"

Venez entendre la tour aux échasses et hublots

Bec crochu et tête décérébrée

Venez voir ohé, ohé,ohé,

Chacun dans son rôle et sans égaux:

C'est le théâtre des ombres

Le théâtre des con- combres!

C’est le théâtre des nunuches

Le théâtre des baudruches !

Ah ce qu'on rigole quand on se dit que bientôt tous ces guignols on va heureusement les ranger dans leur petite boite, la petite boite dans une petite niche, la petite niche au fond d'un grand grenier, le grenier d'une vieille maison abandonnée au fin fond d'un désert desséché par le soleil et balayé par la tempête, et la tempête va tout emporter, alors on ne retrouvera plus que les nonosses et alors on pourra envoyer le copain de la dinde dodue avec sa pelle, peut-être bien qu'il nous rapportera les graines qu'ils nous a ponctionnées juste pour rapporter des petits nonosses. Et c'est ainsi que l'on se débarrasse de ceux qui embarrassent…Moi je prépare mes flèches au curare au cas où il y en aurait un qui échapperait. Leçon "Mieux vaut rester à sa place dans son petit nid que d’en voler un trop grand que l’on ne puisse pas occuper! ". Ah ces Oiseaux, tout de même, qui l’eut cru !

…Le p’tit coucou aux nonosses, l’exécuteur basses œuvres de la dinde dodue au bec tordu et aplati – il a du prendre un coup de tempête- eh bien, on va bientôt s’en occuper ! Tout de même ces oiseaux, vous allez me dire, tous dingos… ? Ca dépend, à la LPO, sont tous intelligents et beaux !

A bientôt, au prochain numéro!

Signé : Les super-maîtres guignols

lundi 15 janvier 2007

Chapitre 20


Croacroa dans tous ses états



Certes les vautours l’avaient bien amoché, ah depuis le temps qu’ils en avaient envie et qu’on les en avait frustrés, pour une fois qu’ils avaient pu faire justice, ils s’en étaient donné à cœur joie : et une plume par ci, une plume par là, lentement arrachée et trois coups sur le bec et autant sur les pattes. Ah le vilain corbeau, il fallait l’entendre comme il piaillait quand on s’en prenait à lui. Lui, il avait tous les droits celui d’insulter, de manigancer, de crier dans les airs ses pestilences de maboule. C’était toujours de la faute des autres jamais de la sienne, aucune dignité ce volatile noir mais les vautours ils s’en fichaient. Ils étaient là pour ça. Ils lui rappelaient que lui il n’avait pas hésité à plumer les fauvettes, les mésanges, le serin et tout et tout et à répandre de la bile nauséabonde sur tout le monde et surtout sur les honnêtes gens, ceux qui n’avaient jamais eu le moindre problème avec la justice car lui évidemment il en avait toujours : condamné, il l’avait déjà été car il avait volé, tabassé, mis à mal toute sa famille et collaboré à des forfaits dont je ne vous dis pas l’horreur. Il était tellement fainéant que pour survivre ou bien il volait ou bien il envoyait l’ectoplasme-esclave voler, quatre souris crevées par ci quatre déchets par là ; il végétait en jouant les rentiers car il se disait rentier comme si un rentier ça ne vivait pas de copieuses rentes avec un avion à disposition au lieu de mouliner l’air de ses ailes déglinguées comme il le faisait. Il avait les rentes de 4 sous de ce qu’il avait volé ici et là et surtout à papa et mama, vous vous souvenez de la chanson. Quand vous entendez croasser méchamment au-dessus de vos nids, garez-vous, la pestilence Croacroa est dans les parages, garez vos petites graines, vos morceaux de gras et vos vermisseaux. Garez vos plumes. Il est là, il guette et il éructe comme à l’ordinaire ses sornettes qui ne font rire personne. Même Satan en a eu marre figurez-vous. C’était pas drôle que de se farcir Croacroa car il répétait comme un CD bloqué toujours les mêmes histoires. Vous savez : c’est pas moi c’est les autres, ils se vengent c’est la faute à…et c’est la mésange et c’est la fauvette et c’est le serin et la dinde et le héron et l’hirondelle, le martinet, le coucou, croacroacroa. Aucune imagination, mais alors l’ennui pour Satan, c’est qu’on ne crève pas en Enfer, non, on cuit à petit feu et quand on est presque consumé, yaouh, on renaît de ses cendres et ça recommence vitam eternam et nunc et semper. Alors vous imaginez, entendre Croacroa raconter toujours les mêmes sornettes même pour les démons de nième catégorie qui s’occupaient de sa broche et de ses côtelettes, la patience a une fin. Ils sont allés en délégation syndicale voir le Grand Maître de la cuisson pour se plaindre du travail insupportable qu’ils devaient effectuer tous les jours auprès de cet affreuse bestiole qui croassait sans arrêt et suintait des miasmes putrides qui les empêchaient de respirer même avec un masque à gaz, bientôt, à ce régime, ils seraient aussi morts que Croacroa. « Ah fit Satan le Rouge en tirant sur sa barbe de feu, ça pue vraiment dans cette antre, vous avez raison, c’est ce vilain Croacroa, Vaut Rien Malheureusement, car vraiment il ne vaut rien, même ici chez les démons, on en veut pas » et en pointant sa fourche vers le paria, il s’écria de sa voix de stentor à vous en réveiller les morts : « Foutez-moi ça dehors que ça aille polluer la Terre…mais gardez l’oeil sur lui car je veux le récupérer pour lui rappeler que les sbires de son espèce ça finit ici avec les recuits : ils sont tous là (des monstres), bref tous ceux qui lui ressemblent ya même Attila, mais eux, j’en suis enfin venu à bout car ils mijotent depuis longtemps, certains depuis des siècles, alors ils sont complètement rassis et …aux ordres. Celui-ci il faut vraiment que je lui asticote les côtelettes, mais en attendant, qu’il aille retrouver ses semblables où il va encore nous préparer quelque coup saumâtre selon ses habitudes et alors, Vlan, à la broche encore et encore…foi de Satan, je l’aurai…c’est la claque que j’préfère. Et Satan ne se trompait pas. Le Mal etait irrémédiablement dans la nature de Croacroa. Un pauvre petit coucou, et vous savez que les coucous ça prend les nids des autres quand ils sont vides, un coucou donc s’était installé dans le nid puant mais vide de feu Croacroa, il avait dû faire le ménage et il avait sué sang et eau tellement c’était dégueu, vous pensez bien, mais tout était maintenant propret et le gentil coucou enfilait ses trilles avec joie coucoucoucoucoucou…quand soudain, enfer et putréfaction, -c’est le cas de le dire- une horrible chose noire et croassante lui fondit dessus, lui arracha méchamment quelques plumes et voulut lui crever les yeux, sûr il l’aurait tué de ses méchants coups de bec si le Grand Choucas passant justement par là , alerté par les cuicui du pauvre pioupiou, n’avait pas foncé à grands coups d’aile pour le protéger. Colère de Croacroa. Colère ++++ du grand Choucas, un gros costaud qui lui mit trois coups de bec bien assénés sur la tête en lui tirant des touffes de plumes et lui fit ingurgiter trois graines de perlimpinpin qui le laissa gaga pour quelques heures, enfin vous me direz gaga, c’est comme gâteux, c’est son état habituel à Croacroa. Il était déjà gaga avant, alors après la cuisson prolongée chez Satan il ne lui restait plus grand-chose dans sa citrouille de malade mental. Comment, cette engeance est encore là s’étonnèrent les pauvres oiseaux de son voisinage, pourquoi Satan ne l’a-t-il pas gardé, on était si tranquille sans lui, on n’en veut pas de ce sale oiseau maudit, vous voyez , à peine arrivé il nous attaque et malheur à notre pauvre maison, les vautours auraient du le tuer ou le mettre chez les fêlés de la calebasse, là où est sa vraie place ? Le Grand docteur Choucas, un sage, conseilla le silence et la patience, il rappela que Croacroa était devenu ce qu’il avait toujours été, une créature de Satan et que celui-ci viendrait bientôt le reprendre pour sa fricassée habituelle. « Ah », firent tous les oiseaux, soulagés, sans exception, tous en chœur et pour une fois tous d’accord, oubliant leurs querelles intestines devant le danger revenu : la pie tchacheuse, le glabre, la bécasse, la corneille, les pies (sauf la pie voleuse qui avait besoin de lui pour ses sales besognes au flûtiau tous azimuts) et le serin et les mésanges et les fauvettes et le cormoran, la caille et la dinde dodue et le héron et même l’oie pour une fois pas à contre-temps laissant ses transferts de pois cassés et de lentilles, son nid dans les genévriers, (rien qu’à elle, na !) enfin tous contre un, comme les mousquetaires. Il n’y avait que le chien facteur, le toc-toc de la calebasse qui avait des doutes, dame fraternité de moeurs oblige, que faire mon dieu que faire, vous savez que pour penser le pauvre, i’sait même pas que ça existe la pensée ??? mais tous se serraient les abattis, profil bas car le danger était certain, la peste était de retour et le seul remède c’était Satan. Eh oui Satan le Grand Bronzé, alors au lieu de prier le Ciel comme d’hab devant l’énormité du danger la gente ailée se mit à prier …Satan afin qu’il vienne vite, vite le reprendre…

Sur l’air d’une chanson d’un dénommé Johnny qui s’y connaît…

Allumez le feu, viens vite Satan nous en débarrasser
Allumez le feu, on est en transe et on’camouffle
Allumez le feu avant qu’il nous ait tous zigouillés
Allumez le feu, Satan vite, on est tous à bout de souffle

Sur l’air bien connu de Zorro est arrivé

Satan est arrivé-éé, sans s’presser-éé
Le beau Satan ,
avec ses cornes et son épée,
Sur son cheval rouge sang
Ah oui, c’est vrai,
Satan est rouge et flamboyant !

Frayeur générale de la gent ailée, dame on ne rencontre pas Satan comme ça à chaque coin de ciel, c’est qu’il fait peur je vous jure ! Des flammes lui sortaient de la bouche et l’entouraient « chaudement ». On aurait entendu une mouche voler. Pas un cuicui pas un tilittilit pas un pioupiou. Le silence profond.
Alors fit le maître des Enfers, de sa voix de gorge a vous faire dresser les plumes sur le caillou, vous m’avez appelé, me voici, qui a fauté ?
« C’est pas nous, c’est lui, dit en tremblant le glabre qui en avait mouillé toutes ses plumes, oui c’est lui, le méchant, l’horrible, répétait-il la voix éteinte en montrant le tas endormi de Croacroa ».
Rire énoôôôô^rme et caverneux de Satan en caressant le crâne luisant du glabre qui hurla sous la brûlure : « Tu crois pelé que je me déplace pour rien…jamais ! ». Et Satan secoua Croacroa réveillé de ses vapes par la secousse fatale, horrifié, croassant d’une voix lugubre, en se voyant encore entre les griffes du Bouc qui le ramena sur son cheval brûlant et rouge, destination : la broche, vite fait bien fait. « Non, Satan, pitié, j’veux pas retourner à la broche piaillait le Vilain et Méchant Corbeau Croacroa, ça brûle trop », pour toute réponse le roi du steak minute lança à la cantonade : « Petits oignons ou cornichons ». Silence réprobateur des démons mineurs. « Ben, pourquoi il est revenu ce sale corbeau, nous on en veut pas…même aux petits oignons ». Et Satan en haussant les épaules. « C’est vot’boulot, mes chéris, il faut bien vous y faire, nous on fait dans la racaille…et pas de revendication salariale ou je vous embroche avec lui ! » Pouah ! firent les démons mineurs en chœur. Sale Métier !
Heureusement qu’il y en a pour le faire ce métier car qu’est-ce qu’on en ferait de cette saloperie de corbeau si Satan ne lui réservait pas la suite royale…se disait la gent ailée, médusée et traumatisée par les événements auxquels elle venait d’assister, et chacun de penser : « il vaut mieux être bon et généreux avec tout le monde, ne pas médire, ne pas mentir, ne pas faire de coups bas, ne pas trahir ses amis, ne pas être hypocrite… car on ne veut pas finir comme lui… ». Le glabre se caressait le crâne en sanglotant et chacun de le regarder avec commisération car la main de Satan y était imprimée en rouge sang ! Ca voulait dire quoi cette main rouge, se demandèrent en chœur les oiseaux ?
Ah ! Honni soit qui mal y pense.

Moralité
C’est une fable bien entendu et les fables c’est toujours moral, c’est pour inciter à faire le Bien, rien que le Bien, et ceux qui croient se reconnaître dans les personnages de cette fable font la preuve par 4 qu’ils leur ressemblent et qu’ils sont critiquables, très critiquables et qu’ils risquent de finir…à la broche. Laissons Croacroa mijoter...
Les Guignols

mercredi 10 janvier 2007

C'est la pagaille, c'est la chienlit

Chapitre 18


C'est la pagaille, c'est la chienlit!



C'est vraiment la pagaille, la chienlit, la décomposition totale. Jusqu’au fond reculé des provinces la rumeur se répand. Moi je me fais du souci pour notre petite République: on voit des oiseaux déprimés qui s'égarent dans le brouillard, d'autres qui se prennent à la glu et s'engluent et meurent (hé oui!), d'autres qui se réfugient sur les fils électriques et croient que c'est plus sûr que la maison commune où règne la désolation des désolations, et paf! Ils s'électrocutent! Enfin y’en a qui se suicident tout net en plongeant dans les rivières, tête baissée pour ne plus voir le malheur de notre espèce ailée. C'est la perdition, la République est en danger et à cause de qui morbleu, de la baudruche qui comme la grenouille de la fable veut se faire aussi grosse que le bœuf et de son gang de démons dangereux et incompétents, dangereux parce qu'incompétents, les vrais émules de Croacroa. Eh! Oui, le monstre à plumes noires, dont âme sévit toujours même en brochette farcie aux petits oignons. La baudruche, elle a fait le vide pour mieux tout régenter et elle a imposé en force le retour de la retraitée, la méchante bécasse virée du Val d'Orge et de notre protection des oiseaux qui s'est pris de plus une claque magistrale aux élections, pif-paf de limande, un aller et retour, bienvenu, aplatie comme un panini. C'est vous dire si on en veut. Honni soit la bécasse, ses pompes et ses œuvres, sa haine des zosiaux tout noirs et des boiteux, des éclopés et tatatatata et tatatata. Snob avec ça. Elle dit qu'elle cause anglais. Oh! The weather is fine ! Moi aussi je sais, et même que je fais mieux qu'elle avec la bouche en c…de poule, mais moi je ne l'ai jamais entendue couiner anglais et puis j'en ai rien à f…nous on cause oiseau et c'est international, cuicui, tilittilit, piapia, pioupiou, tout le monde comprend même croacroa quand on le traite entre oiseaux d'enc……ce qui convient à son cas. Moi je vous jure si on la ramène au grand nid commun, la bécasse, je proclame l'insurrection générale, je vois rouge…je fonce tous phares allumés et clignotants en batterie. Gare à vos miches les zozos, on va vous sortir à coups de bec. Je vais demander à mon cher copain l'aigle des prairies, sauvage entre tous les sauvages, à la serre aiguisée comme un couteau et au bec qui tue, de bien acérer ses serres et de nous venir en aide. On les sortira manu militari! Piapiapia et pioupioupiou, tu peux pleurer, fallait y penser avant! Et Pan sur le bec!

Aux armes citoyens zosiaux!
Formez vos bataillons
Piquez, piquez, que ces zéros
Sortent tous en haillons!
Putréfaction !

Tous les matins quand pointait l'aube, d'habitude je lançais quelques trilles pour saluer le jour, j’étendais mes ailes au soleil de l’aube, maintenant je reste au fond de mon nid, tout racorni, et je me voile la face en me demandant comme les Gaulois si le ciel ne va pas encore nous tomber sur la tête car tous les jours, il en tombe un morceau. Hier c'était notre grand cormoran, si sympa, viré sans raison, un grand morceau de notre ciel reparti vers le grand Nord, personne pour le remplacer, (enfin de l’autre, l’intermittent du spectacle, on en reparlera), juste quand l'hiver va commencer et que l'on a besoin de prendre de sérieuses décisions, il n'avait pas assez le profil carpette de plumes comme les aime la baudruche, va-t'en, tires-toi, pas même un cuicui pour s'excuser, mais derrière lui, des jacasseries de pies à n'en plus finir, cette sale petite pie est si bêtasse, que plutôt que des graines on a envie de lui donner du foin! Derrière elle, ils sont tous en embuscade, les revanchards transparents, les laissés pour compte de notre société, les tarés de la calebasse: le glabre-croque-mort qui maintenant va partout en mission alors qu'il prétend avoir un métier: il soigne tellement bien le croque-mort que tout le monde fuit son nid de peur de finir au cimetière des oiseaux, la vieille pie voleuse avide de faire parler d'elle et qui trame pour pas aller chez le juge-vautour qui l'enverra en prison, ce serait la honte, alors oui la République serait en danger, Geogeo-les mirettes en or(dure), obligée de secouer la poussière de sa cervelle, l'oie-coincoin, teigneuse et hypocrite, toute confite en sainteté (d'oiseau bien entendu), passant ses coups de flûtiau vengeurs, pleine de son importance quand elle soigne un petit moineau, (ô le petit cuicui, comme il est mignon, coincoin), comme si y’avait qu’elle au service de la Pitié, et le facteur toc-toc, le roi de l'addition qui met la République en danger car il nous condamne à la faillite, la groooooooooosse buuuuuuuuse obtuuuuuuuuse traficotant dans ses flutiaux et ses courriers, aux aguets, telle l'araignée au fond de sa toile pour nous sucer le sang, au service de Croacroa 24 heures sur 24! Saleté! Et le corbeau-moreno, le marron qui, les pattes à la renverse, s'égosillant par terre en crise épileptique. Il manquait plus que ça, on avait déjà eu le malade mental Croacroa Vaut Rien Malheureusement et la pie voleuse (pas Fauchée avec ce qu'elle nous a volé), maintenant on a l'excité du bocal qu'il va falloir exorciser à coups de goupillon, d'encensoir et de pater noster, habité par le démon Croacroa…peste, on est vraiment mal et si cette pestilence se répand, c'est la mort assurée. Ah! qu'il ose encore nous faire du mal ce damné corbeau, je le plume, une plume après l’autre avec délice!L'incapacité ça se sanctionne et le danger dans lequel ils mettent la maison, ça aussi ça se sanctionne, il y a heureusement les ombres tutélaires, moi je n'hésiterai pas à les appeler en renfort pour nous aider à faire le ménage. Danger sur la République des Oiseaux, danger, les parasites à la lanterne! Qu'on donne un grand coup de balai et qu'on envoie tout ça aux poubelles de la petite histoire, ça ne mérite rien d'autre. Et ça pollue tellement c'est nocif. Et de la pollution y'en a marre…ya déjà les salauds à deux pattes qui nous gonflent les poumons avec leur CO2, qu’on en prend plein le bec quand on vole bas, y’a maintenant à domicile la pire des pollutions, celle du fascisme qui coupe les têtes. Y’a encore une victime, une petite caille blanche bien gentille et pleine de talents, mais voilà, elle n’était pas aux pieds de la baudruche à l’encenser 24 heures sur 24, car elle en a jamais assez, il faut toujours lui dire qu’elle est la plus belle, la plus intelligente comme la vilaine sorcière dans le conte de Blanche Neige, celle qui lui fait manger la pomme empoisonnée eh bien nous, je vous jure, on va bientôt être tous raides mort empoisonnés avec tout ce qu’elle nous fait avaler tous les jours !. Elle n’a pas encore compris que la renommée ça se gagne par la compétence et l’à-propos et non par les paillettes. Ah les paillettes, c’est la dinde dodue qui les aime à défaut de la couronne de bijoux que lui avait promis le héron en mal d’amour. La moindre petite voix flûtée sur les ondes, ah la voilà en transe, c’est-y pas beau les paillettes du show biz, attention à la marche ma dinde…les crétineries ça ne se pardonne pas, pas plus que la nullité, attention quand tu descendras avec l’ectoplasme raplapla, de retour de Chine avec nos petites graines, celui que tu as ramené parce qu’il fréquente les stars demi-portion, oui attention à la marche car il faudra rendre des comptes à la Cour des…devinez ! Elle fourre son bec partout ! Moi j’ai appris que son copain de dodo, le héron, il voulait nous refiler en catimini des bouts de nid à lui pour notre propagande sur les voies du ciel. C’est à pas y croire ! Intéressé le gros zosiau, ça s’appelle de l’abus de biens sociaux chez les zosiaux : c’est pas honnête ça où je ne m’y connais pas ! A vous de juger et jugera bien qui jugera le dernier, nous on racontera ça partout même à la C…des…devinez ! mais moi je voterais pas pour ce volatile véreux si par hasard il avait le toupet de demander mon suffrage.

La suite au prochain numéro où vous verrez se produire des Guignols plus vrais que nature. Et Honni soit qui mal y pense ! Et chantez, chantez avant qu’on vous coupe le quiqui car on sait jamais quand on déplaît, ni comment, ni pourquoi…c’est la monarchie de droit divin, plus la république des Oiseaux, allez criez un bon coup, vous laissez pas faire mes cocos…on les attend au virage et y’en aura des virages.

Avec le rossignol de retour des îles, un peu beurré à cause du rhum, on a écrit c’te chanson sur un rythme moderne. Hein qu’est-ce que vous en dîtes ! Essayez…

Chanson rap et remuez bien vos abattis, tout en souplesse, un coup sur la tête, un coup sur le cul, un coup sur l’aile, un coup sur le bec.

Y’en a qui causent et qui dégoisent
Moi m’en bats l’œil ça m’fait pas flipper
Les keufs fachos dans cette baraque
J’me les ferais bien un jour
J’prépare mon flingue
J’sens qu’j’ai la dalle, miam-miam
C’était la république chez l’serin moi ça m’plaisait
Maintenant, c’est du facho tire larigot
Ca m’fait gerber, ça m’rend marteau
Les keufs fachos dans cette baraque
J’me les ferais bien un jour,
J’prépare vite fait mon surin
J’sens qu’j’ai la dalle, miam-miam.Ouah !

lundi 8 janvier 2007

La rumeur se répand

Chapitre 17



La rumeur se répand



Même dans une République aussi petite et aussi confidentielle que la nôtre, eh bien quand ça vente….ça fait des nuages en pagaille. Je n'entends partout que déplorations et larmoiements des amis de la Communauté des Oiseaux et d'ailleurs, qui se désespèrent d’avoir vu le président serin et ses amis quitter les affaires de la Grande Maison et tous de s'interroger, qui c'est, d'où ça sort et comment c'est arrivé là cette chose noire qui dégoise comme un CD non stop? On dit partout que c'est une équipe de nuls et que nous sommes fichus! Et nous de répondre "c'est rien, ça sort de rien, ça ne connaît rien et ça se croit le Bon Dieu. Comment c'est arrivé là? Par la médisance, le mensonge, la calomnie, la diffamation d'un blog poisseux qui pendant des mois a circulé parmi les amis de notre petite République, contre le Président –Serin et surtout contre ses amis, le tout orchestré par l’ignoble corbeau Croacroa. But: le faire partir lui et son équipe et prendre d'assaut notre triste maison". Comme si c’était intéressant ! On a tout dit, tout raconté au juge-vautour et au gendarme Merle Gris, tout, un paquet d’insanités. "Ah!" a fait le gendarme Merle Gris " je n'avais jamais vu des histoires aussi horribles entre oiseaux bien éduqués". Mais voilà, c'est qu’eux ils sont pas bien éduqués et comme dit l'autre "chez les méchants, la fin justifie les moyens".Et maintenant, ils se pavanent l'air bouffi et satisfait tandis que leur maître à tous, l'infâme Croacroa qui a mené la danse des fous furieux se dit que peut-être ils penseront à lui et le sortiront du gril minute, steak spécial Satan . Et la vieille pie voleuse, elle espère aussi qu'on la blanchira à l'Eau de Javel, bien décapée de la tête aux pattes et qu'elle ressortira de là propre comme un sou neuf – ah! des sous ça l'intéresse! Tout de suite ça fait gling-gling à son oreille un peu dure- et avec les honneurs de la gloire se dit-elle. Elle fait même la quête partout pour qu’on l’aide car elle est si pôvre, la pauvre ! En somme plus on salit, plus on profane, plus on complote, plus on vole, plus on a droit aux honneurs chez ces oiseaux de malheur-là, mais moi je sais que le Capitole est tout prés de la Roche Tarpéienne et que de là on vous précipite dans le vide et Plouf! Ya du macchabée! Quand on saura ce qu'ils ont fait je vous jure que j'irais aider le Merle Gris et ses gendarmes à les précipiter dans le vide sidéral…d'où ils ne sortiront jamais plus. Mais la baudruche, elle fait fort. Pour se retrouver entre véreux comme elle, elle déblaye le terrain et de son air pincé de vieille oiselle, -quand elle ne va pas en catimini fouiller avec la sinistre bécasse les dossiers des gens qui travaillent-, elle va voir ceux qui lui déplaisent et leur dit de sa voix de crécelle: "toi tu t'en vas car tu ne me plais pas, allez hop ! la porte ! t'as une tête qui me revient pas, ton bec est trop court, trop long, trop jaune, trop rouge, trop vert (ça, ça dépend des jours et des lunes de sa majesté) et surtout je sais, oui je sais, JE SAIS, (tête de côté et doigt vengeur dirigé vers le coupable) toi, tu as soutenu le Serin et c'est pas bien, maintenant c'est nous qui commandons et pafpafpafcuicuicuicuicuicuicui et patati et patata et tuitutituituitituituitutut….et toi, la caille blanche, dehors, je ne veux plus te voir ,j’veux l’ectoplasme aux nonosses et à la pelle, un vrai de vrai celui-là. Un vrai quoi…je vous laisse deviner ! Toi, sur ton flûtiau toutes directions célestes, tu n’as pas assez chanté mes louanges au ciel des oiseaux, moi, moi, moi, j’ai rêvé de gloire », elle dit : môôôôa, la rien- du- tout- qui- ne- sait- rien et qui- restera- rien-, et oui, c’est comme ça qu’elle cause la baudruche . Derrière elle se tient comme toujours scotché, son ombre, le glabre, le croque-mort, pleurnichant (voix d'outre-tombe) " O moi, ils ne voulaient pas de moi et ils avaient bien raison entre nous vu ce que je fais et ce que je suis…mais maintenant je me suis vengé car je ne sais faire que ça, me venger, ça et des référés…c’est ma spécialité tous azimuts, dont acte » et avec eux l'oie coincoincoincoin, entre deux transferts de pois cassés, piétinant de rage, en crise aiguë de vendetta : "Moi, je le déteste le serin, et l’autre là la benoîte petite chouette, ah ! je la déteste, ils ont voulu me prendre mon nid dans les Genévriers, il est à moi, à moi, rien qu’à moi, na, et j'ai dit des menteries, des calomnies sur lui et son équipe y compris sur ceux que je disais être mes amis à moi, que j'ai trahis honteusement… car je mens comme je respire, je trahirais père et mère pour me donner des ailes (difficile pour une oie qui se dandine dans la fiente et finit à la casserole…bien grasse). L'an prochain, l'oie on va lui faire sa fête, je vous jure, à nous les blogs…et la marmite car elle est bien grasse. Et orchestrant le tout, le corbeau fana des trains faisant des moulinets avec ses bras comme un chef de gare, et répétant à qui l'écoute(personne!) comme un disque rayé: "c'est scandaleux, c'est scandaleux!". Dame, le pauvre, c'est un petit pois qu'il a dans la cervelle, espèce pois chiche, chiche de tout surtout de matière grise: c'est pour cela qu'il a un chant limité et fêlé. Moi ça me fait mal aux oreilles de l'entendre. Y'a vraiment des oiseaux qui sont pas faits pour être oiseaux. Une vraie girouette, hier il adorait la vieille pie voleuse, aujourd'hui il re-adore le serin qu'il n'aimait plus car il a bien collaboré à mettre ses amis dehors, colportant ses niaiseries sur les ondes de son flûtiau. Si la maison s'écroule, ce qui est certain vu le niveau de la brochette, nous on s'en lavera les pattes et les plumes et le bec. Les responsables ce sera vous mes cocos! Des comptes à rendre à la cour du même nom. Et on demandera à la pauvre pie- gendarme qui s’est fait rouler dans la farine par ces traîtres qu’elle prenait pour des gentils, la naïve ! de brandir le drapeau de la révolte pour se venger et nous, on la suivra tous avec le tambour ranplanplan ranplanplan ranplanplan. Et de retour aussi, la sale bécasse, celle qui croit qu'elle cause anglais, qui se croit la spécialiste des nids anglais- les meilleurs encore et toujours- ,moi je sais et d'autres aussi qu'elle tue tous les petits moineaux noirs parce qu'elle n'aime pas le noir et tous ceux qui ont une patte de travers ou un œil triste, c'est un vrai nazi, un Hitler de l’anti- protection des Oiseaux, ça tue à tour de bras…et vous savez comment on l'appelle dans le Val d'Orge où elle a accompli ses forfaits : l'euthanasieuse, juré, foi d'oiseau! Ahahahahaha, moi je vais le dire à tout le monde qu'elle ne protège pas les miséreux, au contraire, pour qu'elle ne ramène plus son bec pointu et tueur. Et avec la baudruche, elle recommence, partout en France, allez, tous les petits oiseaux qui restent trop en cage, pas récupérables, zigouillés, pas de quartier. Des tas de petits zosiaux zigouillés vous voyez ça d’ici, des tas je vous dis ! Heureusement, que personne n’écoute ces tueuses. Des vrais pogroms d’oiseaux ! Un Hitler emplumé! Help! De l'aide contre ce tortionnaire! Appel à la LPO ! Vite qu’on la plume! Il paraît que justement elle s’est bien arrangée pour rentrer par la petite porte alors que personne ne voulait d'elle, qu’elle a été platement battue aux élections, c’est vous dire si on l’apprécie et bien moi je vous jure qu'on l'accueillera à coups de plumeau partout où elle ira et on dira partout que la bécasse c'est une nazie de la protection car elle tue tout ce qui n'est pas recto-verso pure race. Elle est à la retraite des oiseaux alors qu'elle y reste sinon il y aura de la révolte dans les rangs! On la boycottera, on l'emplumera avec du goudron comme les sorcières dans les temps anciens…promis, juré foi d'oiseau : Et chantez avec moi:

Sur l'air de
Il pleut bergère, rentre tes blancs moutons…

Ca tue, ça tue, ça tue
A bec que veux-tu
Prends un abri, moineau
Bien loin de tes bourreaux

Loin de notre chaumière
Où règne la pétaudière
Prends ton envol moineau
Il faut sauver t a peau!

Ca vire, ça vire, ça vire
Au moindre mot ou rire
Si t'évoques le serin
Tu perds ton gagne-pain!

Y'en a marre, y'en a marre
La Révolution s' prépare
Formez vo-os bataillons
Arme-ez vos tromblons!

Ça tue,ça tue, ça tue
La bécasse est à l'affût
Prends ton tromblon moineau
Et tire lui dessus!

… Enfin je ne saurais oublier l'homme de l'ombre, le vieux cacochyme, la vieille corneille échevelée qui marche à l'aveuglette quand il est réveillé et qui cause au hasard quand il a attrapé un cuicui au vol, car il est sourdingue; depuis que la baudruche-stagiaire de la tchach est là, il se croit le roi de la Réserve des Oiseaux, notre grenier à grains, il couve le trésor, lui qui est arrivé hier et qu'on a gardé vu son grand âge et ses handicaps, par pure générosité. Eh ben mes zosiaux !On s'en mord le bout des pattes et le bec et les plumes car il donne des grands coups de bec sur le serin, et sur tous ceux qui pensent pas comme lui et on l'entend de sa voix de corneille fêlée: "Moi, moi, moi, je suis l'aïeul donc j'ai tous les droits dus à mon grand âge, celui de parler le premier et au nom de tous, préséance! » Caquet, caquet, caquet outrecuidant ! Vu ton grand âge, pépère, tu serais mieux à la retraite si tu veux vivre encore un peu, car ici ça craint, stress et coups bas, noms d'oiseaux à la pelle, blogs diffamatoires passés, présents et à venir… en veux-tu en voilà, procès et référés…tu risques la commotion, l'infarctus des oiseaux et le Grand Docteur Choucas, il en a marre de toutes ces calebasses fêlées y veut prendre des vacances…Il te laissera passer l'arme à gauche et si tu comptes sur le glabre-croque-mort qui se dit docteur pour te soigner, alors là, duchnoc, t'es sûr d'aller retrouver ton ami Croacroa aux Enfers plus vite que la vitesse de la lumière. A moins que l’euthanasieuse en crise aiguë de sélection te prenne pour un oiseau noir…Ouh, ouh, ouh, quelle rigolade ! Je me fends la pêche et vous aussi je présume. Hahahahahahah !
Et n'oubliez pas de chanter en chœur comme d'habitude et dans toutes les langues de la Tour de Babel car il faut que tout le monde sache dans tous les nids de France et de Navarre et même chez les bicots comme les appelle Croacroa, vous savez, car lui, il fait de la discrimination positive à l'envers.

Et chantez sur l'air de Il pleut bergère…

Ca tue, ça tue, ça tue,….
Ça vire ça vire, ça vire,…
y'en a marre, y'en a marre…
Au revoir, au prochain numéro suite de la Chronique de Croacroa, le vilain méchant Corbeau et de sa bande d'oiseaux tarés…


Et répandez la bonne parole dans les chaumières!

samedi 6 janvier 2007

Le Canon va tonner

Chapitre 16

Le canon va tonner



Ca commence par des chansons, des ripailles et du pchitt!!! On rigole, on en a plein la tête et ça tourne manège. On en revient pas: Madame la Présidente, par ci, madame la présidente par là. Et ça se voit déjà dégoiser devant les brevetés flutiaux, faire des interviews, flûtiau en main et tout et tout, à se taper le derrière par terre de rire: mais mon oiselle encore faut-il savoir…dégoiser, juste et à bon escient, dire les choses qui faut sans se planter, car au tournant y’a ceux qui attendent et qui ne te louperont pas. Et on sait que tu sais rien et ce n'est pas ta copine la bécasse ex-Val –d'Orge qui va te donner des billes car elle débloque à pleins tubes en français comme en anglais, ni le glabre croque-mort aux yeux de poisson mort, ni la vieille pie voleuse qui se traîne toutes les casseroles qui font du bruit clap-clap-clap,tum-tum-tum, padaboum…ça finira comme ça, ni le toc-toc de la calebasse à la queue en vrille(le compagnon des nuitées de Croacroa), ni l'oie qui roule et tangue pour sa pomme et qui, à condition de se réveiller, va d'ici peut te mener la vie dure car c'est dans ses gènes de vieille oie sur le retour, ni le corbeau-moreno, le roi du cassoulet, pouah! qui ne sait que piailler en cadence et s'égosille dans le vide, ni le Vaut Pas Une Piastre, le plein de plumes sous le jabot à en faire un nid douillet si on lui arrache, ni le diplômé des trains dont personne ne veut, celui qui court après son cerveau léger, léger et qui a une plume dans chaque patte, comme ça il dit qu'il peut rien faire sauf dégoiser car lui il dégoise, ni non plus la secrétaire privée de Croacroa, Vaut Rien Malheureusement, la grôooooooooosse BuuuuuuuuuuuuseObstuuuuuuuuuuse, juste compétente pour ouvrir les lettres, prendre son flûtiau et divulguer tous nos secrets dans les airs et sur les ondes. Personne, pauvre pie-tchatcheuse pour t'aider, compte pas sur eux, car ils sont tous "nuls". Tous des malades du pouvoir. Déjà on a fait ta propagande, pioupioupiou, ouah !. Quand on demande qui c'est le président…ben on répond…la potiche…celle qui est arrivée il y a deux ans qui est venue faire la roue chez nous, a surtout ramené sa fraise à grands coups de bec distribués contre tout le monde comme si elle était omnisciente, en stage pourtant, stagiaire partout y compris stagiaire de la tchach, car, mais oui, on sait tout, services secrets, mais surtout et c'est pire, ne –sait- rien- croit- tout- savoir, la- ramène- sur- tout- et- n'est- rien- de- rien…Mais ici les zéros ça se pavane. Ailleurs ça ferait juste le ramassage des fientes. C'est vrai que nous ne sommes que la Société Protectrice des Analphabètes,-certains disent des abrutis mais c’est pareil -, celle qui fait rigoler tout le monde…celle qui n'est là nulle part là où on doit être, celle qui n'aura bientôt plus une graine dans ses greniers pour nourrir les pauvres oiseaux de passage, épuisés et malheureux, qui feront étape dans nos pays car on ne donne pas à cette sinistre engeance qui fait la révérence à Croacroa et à la vieille pie voleuse. Car pour gérer, si on compte sur la vieille corneille et sur la pie aux hublots qui nous a volé nos cadeaux et sur le toc toc qui sait toujours pas combien ça fait un+un= ? - bruit de calebasse, de maracas, je ne sais pas mais bruit creux…gros bruit creux… toc-toctoctoc…toc, Réponse"Quatre", alors comme ça on comprend qu'il a vidé nos réserves car deux c'est pas quatre même pour les oiseaux, deux c'est juste la moitié! Aïe, aïe, aïe, quel malheur! Mais pour en revenir à la pie qui caquette sans cesse et cacaca et caracaca et cacaca et caraca…encore et cacaca et caracaca…ouf! Quelle scie que cette pie!y'en a marre…

Sur l'air de Rien de rien d'Edith Piaf (encore un moineau sympa ce Piaf…)

Non, rien de rien
Elle ne sait rien de rien
Quelle scie que cette pie,
Qui caquette sans rival
Tout ça m'est pas égal
Qu'on lui ferme le bec,
Qu'on la mette au pain sec,
non rien de rien
Elle ne sait rien de rien,
Quelle scie que cette pie
Qui caquette sans rival!
Non rien de rien,
Tout ça m'est pas égal!

J'ai fait de sacrés progrès pour la rime depuis que mon ami le rossignol est en vacances, je deviens poète comme lui, mais à la satire j'aurais préféré les chansons d'amour mais que voulez-vous, les temps sont durs pour les oiseaux poètes, comme dit mon ami l'aigle des prairies" maintenant mon vieux c'est plus le temps des chansonnettes c'est celui des coups de bec, en attendant le son du canon".

Dansons la carmagnole vive le son vive le son
Dansons la carmagnole vive le son du canon!

Et comme d'habitude vous reprenez: Chœur des oiseaux qui s'entend des déserts chauds africains aux déserts froids de Mongolie, partout où il y a des Oiseaux:
en anglais parce que tout le monde le cause (sauf eux!ah!ah!ah!ah!), en chinois parce que tout le monde le causera, en namibien, en mongol, en croate, en batave(?) Bref même en verlan si vous voulez, mais n'oubliez pas de prendre vos flûtiaux et de raconter cette histoire partout et en tout lieu, à la terre entière car si Satan s'occupe de la cuisson de Croacroa, version bifteack, un coup pile un coup face, ses adeptes sont là et ils sont en train de nous réduire à quia…Aux armes citoyens!
A suivre au prochain numéro…

jeudi 4 janvier 2007

Ma Dalton

Chapitre 12

Ma Dalton

Pitié pour les canards boiteux et les pauvres petits oiseaux



Franchement, j'en ai des nausées, j'en mange plus mes graines de sésame, les meilleures, celles qui m'arrivent de toutes les granges de la République, et que je commande avant l'hiver, ciel des oiseaux! J’étais parti en voyage et j’apprends à mon retour ô horreur et damnation ! que la vieille pie voleuse, celle qui nous a déjà fait tant de mal pendant quinze ans, elle était entrée au conseil de la Communauté des Oiseaux. C'est à plus rien y comprendre. Elle a raconté à tout le monde qu'elle était "blanche comme le lait", vous vous rendez compte, noire comme elle est, les plumes et la tête, et le cœur! Elle est condamnée déjà par la justice de la République des Oiseaux et elle n'est pas contente, elle croit que maintenant on va lui en faire cadeau, mais je suis sûre que le juge-vautour va l'envoyer à la prison dans la Tour des Vautours, pour de bon. On sera tranquille pour quelque temps, on n'entendra plus son bec crochu de pie voleuse la ramener sur son flûtiau pour ameuter les foules d'idiots qui la croient. A quoi ils pensent ces moineaux…vraiment ils ont une cervelle de moineaux, tout le monde sait que là-bas du côté de la mer, là où elle a son nid opulent (avec tout ce qu'elle nous a volé il peut être beau! Plein d'argenterie qu'il est, brillant de mille feux comme les aiment les pies!), on l'appelle, vous savez quoi, je m'en étouffe de glousser, hahahahaha!!! on l'appelle " Ma Dalton", vous savez qui c'est "Ma Dalton? Mais oui, vous y êtes c'est la vieille mère des quatre Dalton, la pire des bandits, la plus mauvaise, la scélérate, mais c'est qu' elle finit mal Ma Dalton, elle finit à la potence! Hihihihihihi!!!!Cuicuiccuicui… Alors à la vieille pie voleuse, bon vent dans le ciel des Oiseaux, en souvenir de Ma Dalton…la maffieuse, son modèle!Et je souhaite le même sort à tous ceux qui croient se servir d'elle alors qu'elle se sert de tout le monde, à tous les crétins patentés qui vont se la prendre sur le bec avec sa grande tchatch qui la cloue à tous, y compris à l'idiot qui passe son temps et ses journées à faire des moulinets avec ses ailes, et là il faut être fort(c'est ce qu'il croit!),! le Roi Fainéant de la communauté des oiseaux qui crèche dans les trains, enfin… qui créchaient parce qu'ils n'en veulent plus, et là-bas, ils sont bien contents de nous le refiler parce qu'hormis la tchatch, c'est un vrai zéro qui enquiquine tout le monde. Avec sa langue de vipère et son cerveau léger, léger, si léger que, quand il s'envole, il faut qu'il le rattrape au vol sinon il le perdrait, notez bien que s'il le perdait ça ferait pas de différence…Ahahahahahahaha! Ouah! Et il pérore et il donne des coups de bec partout, c'est la concierge des Oiseaux, l'inventeur du copier-coller version Société Anonyme des Analphabètes, ras les pâquerettes, encéphalogramme plat, rigoureusement plat, caniveau, égout et égouttoir des eaux usées. Il use tout le monde tant il ragote, lui aussi il doit avoir la maladie d'Alzheimer car tu mets le disque, y'en a pour la journée, t'appuie sur le bouton, "c'est scandaleux" qu'il répète à longueur de journée, il radote, il éructe, il lance des coups de bec et il a tout faux car lui aussi c'est un cerveau fêlé, tellement fêlé que, mais oui…….je m'en souviens et vous aussi sûrement, c'est un ami de Croacroa, Vaut Rien Malheureusement, c'est même lui qui à tire d'aile nous l'avait amené en vantant son génie et ses compétences. On a vite compris que ce n'est pas du côté des compétences qu'il lui trouvait des charmes…Aïe, aïe, aïe, malheur aux oiseaux, Croacroa est dans nos mûrs avec ce crétin, et la Grôooooooosse, Buuuuuuuuuuuse Obtuuuuuuuuse, l'amoureuse glamour de Croacroa, malheur à la République, le mauvais oeil est sur nous, l'hiver va être rude, il y aura des pertes. Moi je sais qui y'en a plein qui se tirent…à tire d'aile, plus de graines, plus de lard, plus de biscuits…dans nos granges et dans nos nids. Que les honnêtes oiseaux se réveillent, qu'ils leur fichent la plumée, leur clouent le bec à vie, les dépiautent et les réduisent en chair à pâtée. Quand je pense que la pie, la maboule du gendarme Merle Gris, elle voulait prendre la présidence de la communauté, ah!je m'effondre de gloussements, je m'esbaudie, je me roule dans la poussière, je gonfle mes plumes, je m'affûte le bec, les pattes et les ergots. Ouah!La pie- gendarme, la fana du discours creux et incompréhensible, c'est en oiseau quoi qu'elle débloque déjà? En oiseau crypté version cassoulet, de quoi elle cause, sait pas, pas compris…mais elle cause. Blablabla, caracaca et caraca et caca…merde! Qu'est-ce qu'elle raconte, elle parle de fiente d'oiseaux maintenant, moi des fientes, je vais leur en mettre plein dans le bec si ça continue pour que la pie aà la houpette la boucle car c'est la honte!!!La rigolade, la honte pour nous. Ah! Je vais chercher mon ami le rossignol pour chanter en chœur avec lui car moi j'ai le blues. Dans l'attente des prochains "tristes" événements, à bientôt pour le prochain courrier…
(Sur l'air de Meunier tu dors)
Oiseau tu dors, ta maison, ta maison, ils la cassent
Oiseau tu dors, ta maison est cassée
Oiseau debout, entend comme ils jacassent
Oiseau debout, flanque-leur donc la raclée
Debout! Ouah!
Et vous aussi braves oiseaux chantez avec nous, comme d'habitude, en anglais (parce que tout le monde le cause et pas seulement la bécasse du Ex-Val d'Orge), en chinois(parce que tout le monde le causera) , en javanais, en africain avec tam-tam et même en verlan…en indien des prairies, en faucon du Kamchaka, en aigle de Mongolie, en tout quoi, les oiseaux y'en a pas qu'à Tataouine et à Romorantin et nous on sait les rameuter de partout…

mercredi 3 janvier 2007

Juste avant que la République des Oiseaux ne meure!

Chapitre 15

Juste avant que la République des Oiseaux ne meure!



J'ai de mauvaises nouvelles, de partout on quitte le bateau, mes amis s'en vont vers d'autres cieux plus sereins, enfin sereins je parle des cieux car justement, ces amis, ce qu'ils regrettent c'est le Président serin, la mésange, la bergeronnette et les fauvettes, bref tous ceux qui sont partis. La pie -présidente, non seulement ça les branche pas, mais ça les débranche, "qui c'est ça, qu'ils disent, ça cause mais ça dit que des c…."- excusez-moi mais c'est ce qu'ils disent- "ça n'y connait rien, d'où ça sort, cette chose noire à la voix de crécelle, c'est moche même pour une pie une voix pareille, yaouh! Une prétentieuse qui se prend pour l'Oiseau Soleil. Et piepiepiepiepiepie…pia.! Et Fiat Lux! Et avec sa tête de vieille oiselle mûrie avant l'âge, tout le monde se fend le bec. Je me bouche les esgourdes chaque fois qu'elle l'ouvre (le bec) et donne de la voix, piapiapiapiapiapia et piapia…piapia et je me voile la face pour pas la regarder! Potiche soit mais potiche résonnante à défaut de raisonner. Et la vieille pie voleuse, Ma Dalton, la mafieuse véreuse, tapie au coin de son nid bourré, brillant d'argent (sale)et qui attend son heure, elle va les bouffer tous tout cru, je vois d'ici ses petits yeux méchants dardés sur ses proies, prêts à les farcir aux petits lardons. Miam, miam! Y'en a un qui rigole du fond de sa broche à rôtir, c'est le sinistre Croacroa, il a foutu la fiente partout et sa bande s'y vautre, comme lui, dans la fange. De toute façon, ils étaient faits pour ça, conditionnés d'avance car quand on fricote avec Croacroa et ses acolytes on est fiente et refiente, badigeonné de fiente de la pointe du bec à l'extrême des serres. Moi j'ai peur car lorsque la vieille pie voleuse est allée cracher de force, à coups de bec ses forfaits devant le sévère juge-vautour , notre pauvre République était à vau-l'eau, abandonnée de tous, et pire, jetée aux orties de l'honnêteté. On était tous catalogués "mafieux" comme elle, et on rasait les toits pour pas se faire voir et on quittait plus son nid. Annus Horribilis! Quand elle a débarrassé le plancher on a respiré, juste avant que l'autre salopard de Croacroa, Vaut Rien Malheureusement, vienne nous empoisonner l'air du ciel et avec lui on a vogué dans la démence précoce. Ah! Quand on a connu ça on ne pense plus qu'à aller rejoindre le rossignol sur la Route du Rhum mais comme elle est finie, moi j'attends son retour pour chanter la rime avec lui. Cela ça va nous changer de la pie crécelle new président, la baudruche gonflée comme une outre. Moi pour ne pas voir Croacroa, je me cachais sur la branche d'un vieux chêne car il me faisait peur avec ses yeux de maboule et sa bave verte au bec, il me donnait envie de vomir. Il prenait notre flûtiau du matin au soir, à nos frais et flûtait à la terre entière pour mettre ses sinistres projets en action, monter les oiseaux les uns contre les autres, envoyer des lettres anonymes par les airs, fouiller dans les poubelles pour y trouver quelques rago(û)ts pour tirer les marrons du feu, toujours à son profit. Un parasite, doublé d'un fainéant miteux. Côté plumage, c'était d'un mauvais goût, il s'affublait comme s'il était toujours déguisé en garçon de café, version du côté de ma tante…vous saisissez ou bien encore les pattes dégagées, il avait l’air en support-chaussettes? Ah! Il les a bien tirés les marrons du feu celui-là, car il a vécu de nos graines pendant trois ans, lui qui traite les autres de voleur ou de voleuse, il est le plus gangster de tous, le n° 1 du Hit parade de la Grande Truanderie. Même qu'il est un spécialiste car il a aussi volé la République puisque le Merle Gris, le chef gendarme et sa compagnie et le juge-vautour lui ont redressé les esgourdes, " redressement fiscal "que ça s'appelle et Pan! crache au bassinet tout ce que tu as volé –les nids volés à papa et à mamma, que tu as prêtés contre denrées sonnantes-. Un gangster, je vous dis, un vrai de vrai, un top de gang, à Chicago, il aurait été le champion de Cosa Nostra et pas pour distribuer aux pauvres, ça non, rien que pour ses plaisirs de sale voyou qui se bouffe les oisillons à peine sortis du nid. Pouah! Côté héron et dinde dodue ça paillarde sec, vautrée du matin au soir dans leur nid à roucouler, bon, d'accord, qu'ils aillent nous faire des œufs et qu'on voie ce qu'il peut en sortir car pour le reste ils sont bons à rien, elle, elle se croit la championne des flûtiaux grandes ondes et intelligence service mais c'est Plouf! Plouf! Plouf! à chaque fois et elle nous coûte des ballots de graines qui seraient mieux placés dans le ventre de nos petits moineaux des champs, les sans domicile fixe…elle en donne même à un profiteur qu'est allé à nos frais faire du tourisme volant en Chine avec une pelle. C'est loin et ça coûte cher! Pourquoi me direz-vous? Pour ramener des petits nonosses. Des petits nonosses ? Oui, les mêmes je vous jure, y'en a ici, dans la fiente de Croacroa … Moi j'ai rien compris! C'est de l'Intelligence Service de haut niveau paraît-il, pas pour les humbles comme nous! Elle est douée pour ça comme moi pour la pêche aux gardons…et comme j’ai pas de ligne, vous voyez le résultat. Quant à lui le héron, comme toujours le champion de la balance "p'ête ben qu'oui, p'ête ben que non, j'y va , j'y va pas…si j'y va j'risque quoi, non j'y va pas , moi, j'attends ma couronne avec ou sans les bijoux du défunt vieux zosiau, alors j'reste au chaud avec ma grosse dinde dodue à la cuisse légère mais au jabot fourni…Ah!ah,aha………ah! La vie est encore belle pour un vieux héron vert (de gris)". Tout ça mes amis c'est bien triste. De voir cette petite baudruche pleine à craquer de suffisance casser la maison des Oiseaux, moi je n'en peux plus de l'entendre dire avec son air pincé, cul de moineau et tout et tout " et toi tu te tires de là et toi tu t'en vas et toi ton bec ne me plaît pas, toi, c'est tes plumes, toi, c'est ta voix" comme si la sienne c'était la Callas en 3 dimensions: c'est comme ça qu'elle fait la potiche…elle résonne sans raisonner, creux comme le toc-toc de la calebasse de son copain le facteur, vous savez celui qui compte comme Einstein (1+1= ?, réponse : 4. Plouf , chapeau les comptes !). Derrière elle, comme son ombre, le fantôme, le croque-mort, le glabre quoi, passé au barane transparent avec la brosse à reluire, et ça brille, (un charme fou pour les amateurs !) C'est normal comme son ombre, puisque c'est un fantôme: il exécute les basses œuvres de la baudruche, c'est normal c'est un croque-mort…peut-être même qu'il partage ses plumes, son nid, sa queue, car ça ne se quitte plus . Bon appétit! Moi, je sens que je vais faire la Révolution, il faut seulement attendre son heure. C'est le tocsin qu'il va falloir sonner dans nos régions les plus reculées, il faut leur envoyer des messages codés comme eux savent si bien le faire "réveillez-vous, révoltez-vous, on vous vole, on vous a raconté des histoires horribles pour plomber les amis de l'ex-président serin, ils ne s'intéressent pas aux miséreux, ils les détestent, ils les tuent pour s'en débarrasser comme le faisait la bécasse du Val d'Orge: les noirauds, à la trappe, les moches, les pauvres corniauds, à la broche, du nazisme pur jus…Hitler en plumes de bécasse…et ils ne sont là que pour se donner de l'importance qu'ils n'ont pas, videz-les, lors du prochain rendez-vous citoyen, ce sera œuvre de salubrité publique, faîtes venir les petits nouveaux"!

Et ça ira ça ira, ça ira
La baudruche à la lanterne
Ah! ça ira, ça ira, ça ira,
la baudruche on la pendra

Et on recommence avec le Croque-mort, le facteur-toc-toc, la pie voleuse,

Le croque-mort on le pendra
Le facteur-toc-toc on le pendra
La pie voleuse on la pendra,
Le quatuor infernal on le pendra…Ya!

Sans oublier les autres…
Car y'en a marre!!!
Bon débarras!

Et comme dab, vous reprenez tous en chœur sur tous les tons, dans toutes les langues de la tour de Babel, sur tous les rythmes et Youpi, piapiapia, tilittilittilit, pioupioupiou et croacroa croa…pour les bons corbeaux de nos campagnes.

mardi 2 janvier 2007

Note aux lecteurs

Note à l’intention des lecteurs.

Ne vous y méprenez pas ! L’histoire du méchant corbeau Croacroa n’est qu’une fable comme a pu en écrire dans des temps anciens le bon La Fontaine dont elle s’inspire où on dénonçait le mal et le malheur comme on pouvait. Ou bien, si vous préférez, pour être plus modernes, référez-vous aux Guignols de l’Info car pour ce qui est des Guignols…vous m’avez compris. Enfin une ressemblance quelconque avec des personnages réels est évidemment à proscrire (Fie !) même si la communauté de ces oiseaux -là peut ressembler à d’autres. Hum ! Et honni soit qui mal y pense comme dit le proverbe et vous savez bien que moi, les proverbes, j’adore ! !
Note à l’intention des lecteurs.

Ne vous y méprenez pas ! L’histoire du méchant corbeau Croacroa n’est qu’une fable comme a pu en écrire dans des temps anciens le bon La Fontaine dont elle s’inspire où on dénonçait le mal et le malheur comme on pouvait. Ou bien, si vous préférez, pour être plus modernes, référez-vous aux Guignols de l’Info car pour ce qui est des Guignols…vous m’avez compris. Enfin une ressemblance quelconque avec des personnages réels est évidemment à proscrire (Fie !) même si la communauté de ces oiseaux -là peut ressembler à d’autres. Hum ! Et honni soit qui mal y pense comme dit le proverbe et vous savez bien que moi, les proverbes, j’adore ! !

lundi 1 janvier 2007