lundi 15 septembre 2008

ILS SONT DE RETOUR

Ils sont de retour


Moi j’ai voulu passer un bel été d’oiseau, dans les airs, dans les arbres, à voler, à chanter, à rigoler avec les copains, c'est-à-dire en d’autres mots que j’ai fui le cloaque du CA de la Société Protectrice des Abrutis, ce Machin à déconner, ce haut-lieu de l’encéphalogramme plat où je les retrouve tous, un cauchemar…Tiens voilà le chien-chien à Croacroa, toujours aussi sonore avec ses deux pois chiches qui se battent en duel en guise de cerveau, tiens voilà la romano, la vieille touchetouche dodelinant du chef et toujours en retard d’une bataille( c’est pas grave, c’est nul de toute façon), la viocque pie voleuse, arcboutée sur sa quincaillerie volée, « c’est à moi, c’est à moi » crie-t-elle de temps en temps remontée comme une horloge suisse, puis ya l’horrible méchante mégère MM qui se donne l’illusion d’être quelque chose alors qu’elle est rien de rien, juste une fiente d’oiseau mouche, perchée sur ses échasses, son bec rejoignant le menton, j’la vois bien en sorcière, un balai entre les jambes…Mais ya aussi enfin la big one, la tchatcheuse de supermarché qui essaye de vendre sa camelote, ça j’peux dire qu’elle fait rigoler tout le monde mais sa camelote, c’est toi et moi qui la donnons pour les p’tits abandonnés et ben elle, vous savez c’quelle en fait, elle la file à Bouiboui le roi des nids qui fait tous nos nids au prix fort, des nids comme des bouibouis, affreux !. Hein qui c’est qui s’en met dans la poche au passage ? Devinez ? C’te pov’ perruche de tchatcheuse elle nous fout sur le flan, faut pas la renvoyer au CA, renvoyez-là là où elle devrait être à s’occuper de son zosiau à elle qui, abandonné, pleure au nid, mauvaise mère, mauvaise tout en somme. Ah mais voilà aussi mon copain le glabre croque-mort, le maffieu tous azimuts, celui qui confond son nid et celui des copains, qui trame de sinistres histoires sous son crâne pelé…voleur, menteur, méchant, sadique, cynique, envoyez-le au trou chez les vautours qui s’occuperont de lui laver le cerveau à l’eau de javel, il en ressortirait tout blanc, tout blanc, pas blême, il l’est déjà…Et je vois celle qui roucoule comme une viole de gambe, elle sert à quoi celle-là, j’vous jure la moitié de ça est à virer, du balai. Mais voilà la rapineuse en titre, celle qui s’prend pour Miss Oiseau, la dinde dodue Poc-Poc qui joue les suffragettes dans les bras du sinistre Croacroa de retour sur Terre après la friture d e l’été- j’parie qu’elle le prend pour un mecton en lui montrant ses affutiaux…elle sait pas qu’il aime pas la femelle mais le mââââââle…y sent encore l’huile rance, le rance c’est son parfum favori, mais il est partout et…qui se ressemble s’assemble. Y’avait aussi Touchetouche la barriolée toujours enamourée de Croacroa et pantelante d’amour à ses pieds. Du beau monde en somme ! Jetez –moi tout ça à la poubelle, ils sont tous out, mettez-les out pour de bon. Sortez les sortants .Tous ou presque. Eh ben ce serait œuvre de salubrité publique, alors comme avant on pourrait s’occuper que de nos petits pauvres, nos moineaux en voie de disparition prochaine, surtout si l’hiver est rude car ces bons à rien zon tout dilapidé…Demandez au glabre croque-mort le sinistre mec bidon, y’s’refuse rien le pépère, les bons nids douillés en week end aux frais de qui ? de vous pardi ! Alors soyez malin, plus malins qu’eux, écoutez pas leurs sornettes, débarquez-les, envoyez-les s’faire f…

Et parce que les oiseaux ça chante, n’oubliez pas les bonnes habitudes, chantez en zazou, en zoulou, en coucou et en cocus(ce que vous êtes en leur filant vos plus belles graines…). Chantez sur l’air d’une vieille cantine de vendanges, c’est le moment et les oiseaux ça picore sec les raisins.

Ils sont de retour les zosiaux
Y sont de retour
Ils ont volé les raisins, ils ont chié sur les pépins
Si cette chanson les emm…merdemerdemerde

mardi 8 avril 2008

Ah! les belles retrouvailles

Ah les belles retrouvailles !



Vous z ‘avez pu le constater, je suis allé passer l’hiver au soleil, dame je suis un migrateur, et là-bas j’ai plein de copains, des gentils oiseaux, des chanteurs et siffleurs qui vous radoubent les esgourdes après les couacs du Conseil des Abrutis toute l’année même les jours de fête(comme ils n’ont rien à faire y font du rab) et puis hum j’avais besoin d’air frais car quand tu marines dans la puanteur du Machin caca boudin de la société des abrutis, tu finis par cocoter autant qu’eux. C’est que tous ces pourris y sentent pas la rose…les malversations par ci, les voleries par là qui s’entassent dans les poches de kangourou de la pie voleuse et de ses larbins, ben ça pue. Du Nord au Sud, elle opère en secret, y’en avait plein les poubelles, sous les tables, au fond des nids dans la maison, à jamais vidée maintenant. Ah la pie voleuse, la blinbling comme on dit chez les deux pattes, qui ramasse tout ce qui brille même qu’elle a voulu chiper la quincaillerie de carotte Vichy au jabot emplumé qu’en porte plus, de quincaillerie car le jabot il a, z’avez noté, ben c’est que la vioque pie, elle voulait lui chiper et pourtant c’était à gerber de mauvais goût. Ben s’en fout, la vieille pie voleuse, ça brillait c’était bon pour sa pomme. Carotte Vichy qui vit au rabais de quelques épluchures de carotte, y rêve que de se tirer avec nos p’tites graines, en puisant dans le sac, tout bénef, tous frais payés et y joue les moi j’sais tout, j’cause british et l’tintouin. Ya que lui qui y croît. Même la baudruche, la pie tchacheuse de super marché qui l’jour du Machin joue la Castafiore en chantant faux, elle croît qu’en elle, pas en lui. C’te Castafiore fêlée, elle me casse les oreilles avec sa flûte de crécelle déjà le filet de voix c’est insupportable, ce qu’elle dit c’est carrément stupide. Y paraît qui y’en a eu de belles, qu’on m’a raconté. Elle s’est prise de bec avec le serin qui lui serine que dalle car y peut pas la blairer et pan sans l’avertir elle lui a balancé sur le bec le ramassis de ses détritus qu’elle destinait aux pauvre zosiaux des champs car comme y’a carence de matières premières elle se garde le bon grain et les pôv’mec il leur reste que les épluchures. Le serin y l’en revenait pas, c’quelle est grossière cette vilaine pie tchacheuse, qui tchache pour ne rien dire d’intelligent car à vrai dire c’est une idiote sans tête comme les alouettes. Elle a du être élevée par Croacroa car elle est aussi mal embouchée. Ah les temps sont durs au Machin et tourne manège, encore un coup y’a des p’tits nouveaux qui vont se pointer : tout ça, ça a les chocottes et le trou de balle qui y passerait pas un épingle car c’est sur la touche, ç’est déjà sorti du Machin ; OUT ! y’a la dinde dodue à la cuisse légère en mal de rossignol chanteur, dame y zon tous mal à la gorge à force de lui jouer la sérénade : le héron est devenu aphone mais tout de même tourne et retourne son plumage au point qu’on sait plus la couleur : hier c’était vert de gris, aujourd’hui c’est jaune canari, pour sûr ça va finir rouge sang ; la Baudruche a beau se gonfler comme son nom l’indique, elle aura du mal à vanter son bilan car 0+0 ya pas à dire ça fait toujours 0 ; ya la vieille pie voleuse qui raconte ses sornettes, la honte en costume queue de pie, agitant son chef branlant à la plume frisotée car elle croît que c’est encore la mode, dame , elle date de Mathusalem, « moi j’suis une femme honnête, j’ai volé que ce qui appartenait à la Société des Abrutis, c’est à tout le monde non ? Et puis maintenant mon nid il est tout brillant, na ! Et venez me le prendre j’ai bec et ongle, qu’on se le dise ! ». Elle joue le grand air du troisième acte, scène deux. Crucial !Ca c’est vrai, bec, ongle, tchache et mauvaises manières et quand je pense qui y’en a pour l’envoyer au Machin, ceux-là, sûr, y sont aussi malhonnêtes qu’elle qu’à rien fait d’autre que de voler et de la ramener pour faire croire qu’elle faisait quelque chose ; y’en a qui remballent pour cause de vieillerie, elle dormira tout son sou la vieille corneille, la retraite ça a du bon quand on les a eu sur le râble pendant un bout de temps ; y’a la copine du gendarme gris, un corbeau, celui qui cause avec la grosse voix, d’la voix elle en a aussi celle-là une autre pie tchacheuse, que quand elle cause moi j’pige que couic, elle raconte, elle s’écoute, elle…waouh, j’ai les portugaises ensablées. Elle s’y verrait bien à la place de la Baudruche, eh, ben y’aurait du sport, j’demande une place au premier rang pour profiter du spectacle, déjà qu’y vole bas,y’aurait du rase-motte. Quand j’vois la brochette de trognes dans la lettre où y t’cause pour te raconter des sornettes, j’ai envie de gerber et quand tu les connais alors c’est pire encore tant le QI il est faible, y clignote à peine surtout quand il arrive sur la citrouille de chien de Croacroa, le triste corbeau à deux neurones, là comme la flamme olympique y s’éteint et pour le rallumer y’a pas grand-chose, MM et ses hublots de paquebot, rien à faire, la dinde dodue, idem , la pôv Gegeo les belles mirettes, c’est désespérant, le corbeau moreno ça clapote dans l’marigot, touche-touche la barriolée ronflant, ça gargouille,tu fais l’tour rien à faire heureusement qu’ya l’électricité dans le gourbis : la lumière vient du ciel comme toujours. Et notre bon vieux Croacroa dans tout cela où c’est qu’il crèche, toujours chez le diable velu, retourné comme les crêpes par les petits diablotins au pied fourchu pour mieux lui botter le c… qui, comme vous le savez il a sensible ? Depuis qu’on l’a vu obèse et rembourré des biceps avec ces choses rondes sur ses yeux méchants en bouton de jaquette (celle qu’il a prise aux élections…)il a disparu de notre ciel. Ouf ! ouf ! ouf . Moi j’sais qu’il en a pris un coup, non seulement de vieux mais un coup de…certains disent qu’il s’est fait embroché de la tête au c… mais c’est pas nouveau et qui s’tient à carreau ; d’autres racontent qu’il a pris un méchant virus en fréquentant un migrateur qu’avait la grippe aviaire, bref on attend un communiqué des Enfers…pour crier : Wouahou !!!Piouupioupiou, cuicuicui, touhuittouhou, touhuit, touhou, hou, hou, hou comme dit le hibou. Moi, j’suis plus en plus écoeuré, c’te maison on ne parlait que d’elle du temps du serin, de la mésange, des fauvettes, président et vice ça avait du répondant, maintenant, tu tends l’oreille c’est le silence tous azimuts, ça fait rigoler les autres mais ça aide pas les p’tits zosiaux. Pendant ce temps-là le monde tourne sans eux. De profundis !