jeudi 17 mai 2007

La Fable ? Qui s’y frotte s’y pique

!


La Fable comme on dit y’a pas photo, ça raconte des trucs, des trucs qu’existent, des trucs rigolos ou pas rigolos, même que ça plaît pas à ceux qui s’y voient car si tu t’y vois pas, hein, eh ben t’as rien à redire, y’a pas photo, d’où si tu as à redire c’est que tu t’y vois. Limpide, même clair net et précis comme dirait l’autre…Moi je suis oiseau, un gentil oiseau lambda alors je raconte ce que je vois, rien que c’que j’ vois, et comme j’ai de l’humour je le mets à ma sauce béchamel à moi, finement concoctée, avec amour et tralala. Ca fait rigoler les honnêtes oiseaux, ceux qui n’ont rien à se reprocher, rien à redire. Car j’y peux rien, y’en a qui me débectent et un oiseau qui débecte, c’est pas content, ça raconte auxcopains, ça fait des fables. Voyez le bon La Fontaine, lui aussi y rigolait ferme avec les oiseaux par exemple le corbeau et le renard et ben le corbeau, comme Croacroa, comme la Calebasse fêlée, c’est un idiot, un fat, un benêt qui joue à qui perd gagne et qui y gagne des clopinettes comme notre vieux minable de Croa croa croa qui à force de faire le malin s’est retrouvé aux oubliettes et chez le Malin en sauciflard. Certes Le bon La Fontaine, il avait pas la chance d’avoir la panoplie fine fleur des pois que j’ai devant les yeux. Ah ça, y faut dire que pareille brochette ça relève de la génération spontanée ou de l’asile d’aliénés. Ca sort de partout en même temps et c’est tout impec, au diapason. Par exemple, quand je vois cette pauvre pie tchatcheuse qui se prend pour la fleur des pois cassés, intelligente à exploser, plus belle tu meurs, bref la pseudo-Poupée Barbie- pas-canon-du-tout- à l’Académie des Coincés, hé ben dis donc, quand tu la vois enfiler les conneries tu te dis « y’a des coups pieds au cul des plumes qui se perdent »…sauf pour le juge-vautour qui va bientôt lui demander des comptes. « Qu’est-ce t’as fait d’nos petites graines, hein maraude » ? Là-bas du côté de la mer, au Val Masque, ça chauffe tout rouge, la tourmente se prépare. Houhouhou, je me barre car je déteste les typhons, t’en prends plein la gueule pour pas un rond, même si tu gares tes miches à temps, alors elle, la Baudruche qui les a pas garées, elle peut pas trop enflée d’elle-même, je vous dis pas, bonjour les dégâts. Dans sa perte elle va entraîner le croque-mort, dit le Glabre, le vice incarné, quoi, ? -vicieux ? P’têt ben !-, sélectionné par Satan pour la prochaine tournée de broche même que les petits diablotins y s’ frottent les mains car lui c’est du concentré, pas gras certes, mais du miammiam satanique goûteux, et avec lui, la pimbêche aux hublots, la MM, Méchante Mégère, y s’ lèchent les babines d’avance, et ils lorgnent sur l’oie visqueuse en transfert de ratatouille(pour les zosiaux bien entendu) et en transes permanentes, il paraît qu’elle a vendu des vieux zosiaux à des salauds qui les ont plumés, oui plumés pour dire qu’elle est forte et qu’elle, elle sait faire pour les mettre à l’abri du besoin. S’en fout d’nos zosiaux celle-là ! Des comme ça, ça aime pas les vieux zosiaux, ni les jeunes, ni rien, ça aime que les plumes d’oie, les siennes, c’est comme la bécasse ex-Val d’Orge, tout pour sa pomme ; mais le jour où ça tombera, elles tomberont de haut, bonjour la marmelade ! les diables rouges et fourchus ils lorgnent aussi sur la dinde dodue, la plume relevée bien haut comme si y’avait toujours du vent dans les voiles, ça commence quand même à être du rassis car, elle, c’est pas un tendron, surtout que tout le monde l’a essayée, ahahahahah !ça s’use quand on s ‘en sert comme la pile wonder…alors…la dinde dodue a beaucoup servi, certes pour la bonne cause, en annexe du dévouement aux p’tits zosiaux et puis elle y prend sa papatte, ça compte le plaisir-papatte, le sien pardi ! ; ils lorgnent aussi nos cocos infernaux sur le corbeau carottes vichy qu’à fait tant d’effort pour en être et qui y perd sa quincaillerie et son angliche ; sur la calebasse fêlée du corbeau-chien-chien de Croacroa, et même sur le héron avec son sourire de vieux vert de gris refait niquel chrome, en berne pour grève générale (de sourire), car au Machin, on rigole pas et même sur Jojo la touffe qui dégoise toute seule en attendant la retraite, ya aussi les bouche-trous, toujours en retard d’une bataille et qui se réveillent quand les autres s’endorment au plus fort de la nuit quand tous les oiseaux normaux sont dans leurs nids douillés : j’ai dit Touchtouch la bariolée, une vieille pie jamais au parfum, méchante, méchante avec un bec crochu à faire peur qui se gonfle d’importance et la triste corneille, un vrai tocard qui n’a d’autre intérêt que le sien. Déjà emportés, plumes au vent, la sinistre bécasse (help !crie-t-elle mais tout le monde l’espère noyée !) et le Gaillard pas gaillard du tout ( la pétoche !).Il paraît qu’il a des accointances avec la MM et son vieux corbeau ! Ca m‘étonne pas, tout ça ça sent le rance et la pétaudière. Ah mes amis, que le typhon les emporte, ouais, ça nettoiera l’atmosphère. Moi je me planque dans mon nid douillé. Mais je les vois déjà cul par dessus bord, du vent dans les plumes, malmenés par une tempête qui ne fait que commencer,ils me passent devant le bec, je prends ma plume, je les hèle pour leur demander un interview, la dinde dodue et son ectoplasme de service soi-disant-expert en flûtiaux, y voudraient bien – vous pensez un interview où ils parleront d’eux enfin ! chouette même à l’article de la mort ça ne se refuse pas-, mais ils n’entendent que couic, ils perdent au passage encore quelques plumes : pardi la grande lessive a commencé, je les vois essorés, claquant du bec, en route vers l’Enfer où Satan le Rouge les attend un plumeau dans une main pour les fouetter et la fourche de l’autre pour les embrocher. C’est fou ce que je me marre! quand j’écris des fables, celle-là par exemple, j’me plie en 4, car j’me fais mon cinoche et là c’est grand écran et 3D . J’ me paye le luxe de plumer Croacroa une plume après l’autre sous la marrade des sataniques diablotins et comme il piaille ils lui crient « ta gueule du chnoc ! Ah la marrade ! Ca paye, je vous jure. Faîtes donc comme moi et vous vous en paierez une bonne tranche ; Ah ! les fables et tant pis pour les scrogneugneux qui sont pas contents et qui s’y voient car qui s’y frotte s’y pique… et chantez, chantez avec moi, sur l’air de Santiano :

Larguons les voiles, hisse eho
Tirons-nous du machin
Car y’a vent force 9 hisse et ho
Je vois la baudruche volant au crachin
Et la bande des zosiaux cao,c’est bono, hisse eho
Santiano, ils irons plumés jusqu’à la peau
Où les vautours nous hisseront au mât, hisse eho

Et voilà qu’on me raconte une histoire, une histoire à bien s’fendre la pêche mais aussi en avoir de frissons quand on rencontre sur son chemin le sinistre Croacroa. Il paraît que lorsque Croacroa a vu le jour, on l’avait laissé dans un coin dans son nid douillé et pendant qu’il coinçait la bulle, est arrivée toutes ailes déployées, mandatée par Satan qui déjà lui avait collé sa crête rouge sur le crâne comme sur toute créature lui appartenant dès la naissance, qui, je vous le donne en mille ? la fée Carabosse en personne. Elle s’est tout de suite mise au boulot car du taf, y’en avait sur le pense bête ! Elle lui a donc légué pour commencer son nez crochu qui rejoint son vilain menton, son teint glauque et verdâtre, puis savamment elle lui a injecté le gène de la paresse qui en fait un parasite de la société, un moins que rien, un inexistant social, un non-être total mort, sans n’être jamais né. Elle lui a injecté le venin du crotale qui en fait un concentré de méchanceté, un serpent à sonnettes qui les agite partout en tout lieu alors qu’on le sonne pas. Qu’il sonne tout seul dans son coin. Chez les Abrutis, il n’a rien à y faire, il a été viré comme le salaud qu’il est et fût, donc il n’a pas à s’en mêler, personne ne le sonne. Avec amour, la Carabosse lui a collé le virus de la bêtise tous azimuts, d’où son utilisation du ragot anonyme à coups de flûtiaux dans les airs en mobilisant les ondes de partout ; elle lui a injecté la vanité qui fait qu’il se croit intelligent, cultivé et malin et qu’il ne sait pas reconnaître ce qui lui est supérieur mais qui le connaît lui le pauvre raté? Il en crève de jalousie. Personne ne s’intéresse à sa sinistre gueule de c…, sauf les juges –vautours et les merles gendarmes gris et noirs. Et comme il connaît rien à rien, il prend ses désirs pour des réalités…les honnêtes gens lui crachent dessus, et on se réjouit car il est aux Enfers, à la broche ou aux petits oignons, il se cache et essaie parfois de se faire une nouvelle peau car on m’a raconté que les gardons l’ont éjecté car tous les juges-vautours l’avaient à l’œil là-bas, alors il fuit ailleurs, là où on ne le connaît pas encore et encore, mais on le suit, l’œil de Satan l’accompagne partout car qui a mal vécu finit mal. C’est Satan qui l’a parachûté de l’autre côté de notre grande rivière, là où il croît qu’on le connaît pas encore mais non zozo, on te suit à la trace car pour Croacroa y’a pas photo, il a toutes la marques sataniques qui se voient de loin. Puis la Carabosse a pris son temps pour lui injecter au fond du gosier une dose infinie de cynisme, grossièreté et irrespect, ce qui fait qu’il n’a aucune conscience de ce qu’il fait, puis elle s’est ingéniée à lui injecter le virus de la perversion, toutes les perversions, le cocktail explosif quoi, enfin pour couronner son chef d’œuvre, elle lui a injecté un cerveau fêlé et c’est comme ça qu’il a fini chez Satan qui avait bien programmé sa créature ! Ouah ! Vous le reconnaissez, Croacroa en chair et en os ? Vraiment Raide Maboule programmé ! Rigolons !Que Satan l’embroche ! Mais comme c’est aussi le printemps chantons, chantons les arbres et les fleurs, chantons, le voyage à tire d’aile, ne nous laissons pas pourrir la vie, en espérant que bientôt ils seront tous, tous, Croacroa et ceux qui lui ressemblent, à la friture. Chantons sur tous les tons !

Larguons les voiles, hisse eho
Tirons-nous du machin
Car y’a vent force 9 hisse et ho
Je vois la baudruche volant au crachin
Et la bande des zosiaux cao,c’est bono,
hisse eho
Santiano, ils irons plumés jusqu’à la peau
Les vautours les hisseront au mât, hisse eho.
Touwitttouhou !Ouah !

Et chantons à pleine voix, on est des oiseaux non ? Salut les copains !