mardi 18 septembre 2007

OUF!

OUF!


Ouf, loin de l’air vicié du Machin

Je suis allé me refaire un peu les plumes, celles de mon manteau lissé et brillant et en même temps je n’ai pas manqué d’acérer celle avec laquelle je vous livre mes tristes pensées. Car ça pue vraiment la-dedans, la-dedans c’est le Machin vous avez deviné, ça sent l’air vicié, le cloaque, le remugle, l’égout, ça pue ce que c’est. Pour un oiseau qui vole haut et libre dans l’air pur, ce cloaque c’est la mort, l’asphyxie, le rase-motte de la connerie organisée. Car mais oui, c’est à la mort que nous convie cette sale petite pie tchatcheuse, toujours aussi bavarde, aussi prétentieuse, aussi nulle, bref, plus baudruche que jamais. Moi j’arrive pas à la prendre au sérieux, c’est comme dans les mauvais films comiques, on se dit qu’est-ce qu’ils vont bien pouvoir inventer au chapitre du grotesque pour amuser la galerie qui rie jaune car ce n’est jamais drôle. Que voulez vous, même les pitres ça fait pas recette. Comment rigoler aux piapiapia de la vieille pie voleuse plus voleuse que jamais, la honte habillée en plumes de pie que l’on garde et que l’on couve tandis qu’elle plume nos zosiaux à coups de larmes de crocodile. « Ah le pôvre petit, ah le pôvre chéri, ah le malheureux p’tit zosiau », aboulez, et vlan dans sa poche de kangourou ! Rigoler avec carottes Vichy et ses plumes autour du bec, avide de médailles en graines de sésame pour se donner l’illusion d’exister lui qui n’existe pas, rigoler avec la dinde dodue roucoulante et toujours en transes entre deux séances plumard, sauf le métropoliplume qui ne lui est pas encore passé dessus ? Plumard oui, douillet de plumes s’entend, honni soit qui mal y pense ! Rigoler avec l’horrible mégère, la vieille pie aux hublots, Méchante Mégère, M la Maudite qui récupère pour son nid de vipères les dons faits aux zosiaux des champs, les miséreux de nos campagnes qui se gèlent les papattes pendant le froid hiver : laide, vicieuse, idiote, incompétente, vantarde, enflée comme une outre de sa crasse, elle te fait gerber rien qu’en la regardant. Rigoler avec le minable héron qui change de plumage tous les quart d’heure et fait prendre à tous des vessies pour des lanternes tandis qu’il se pare des plumes du paon, les bijoux aussi il les aime tellement qu’il les stocke c’est plus fort que lui. « Hum ça brille, c’est beau, c’est pour ma pomme, couaccouac, glouglou, couac « !. « Non qu’elle dit la pie voleuse, c’est pour la mienne » et de s’envoyer des coups de bec, des coups de pattes « piapiapiacloccloccouacouarecoua Incompréhensible ! « C’est ma couronne » dit le héron, c’est à moi dit la vieille pie voleuse qui s’y connaît en vols, pas dans les arbres, dans sa poche et dans son nid. ». « Vieille chouette » qui lui balance ! « J’suis une pie pas une chouette, vieux hibou » ! qu’elle lui répond. Comme vous voyez ça vole haut ! Et les plumes de voler ! Haut les cœurs, y’a plus qu’eux en hauteur ! Quelle bagarre, que de plumes qui volent et les bijoux la-dedans ? Où qui sont hein ? Au cou de la dinde dodue qui partouze avec le héron vert de gris, passé, trépassé ! Hahahahaha… ah ! Wou !Rigoler avec la sale pie vicieuse l’ex Val d’Orge à l’affût de tout ce qui peut lui donner des ailes en attendant qu’on les lui coupe « rasibus ». Toujours prête à trahir quand elle voit d’où vient le vent, auteur de blogs aussi puant qu’elle fausse sainte nitouche, laissée pour compte avec 800 voix…c’est vous dire comme on l’aime. Attention la tchatcheuse, elle prépare ses couteaux pour t’écharper le moment venu. Jure qu’elle trouvera des charmes au serin qui ne lui en trouve pas ! Rigoler avec le joyeux glabre, face de carême toujours hilare, messager d’outre-tombe comme s’il venait d’enterrer sa belle-mère, faux jeton comme pas deux , assassin en réserve, gare à ses couteaux, le diable veille, vous savez celui qui lui a mis la main rouge sur le front et malhonnête avec ça, se servant de ses piètres titres en peau de zibi pour parader et se faire des clients qu’il envoie dare-dare chez le croque-mort . Et y fait la promotion de sa vioque, une traitresse faisandée comme lui avec un be c qui lui traîne par terre oui c’est une chouette et de mauvais augure. Pour lui trouver du charme fau’ete maso , même au plumard, ouah quelle partouze de pattes en l’air ! Fatal ! Rigoler avec la grosse oie balourde qui adore ce qu’elle brûlait hier, la traîtresse du vaudeville le plus grotesque, se dandinant dans son cloaque, toujours en transfert de pois chiches ou de patates. Ah toi fais bien attention c’est le moment du foie gras, d’oie ! Rigoler avec le sinistre chienchien à deux pois chiches dont le citron est bouffé aux vers, benêt patenté dans un fourre-tout au QI =0, quand tu le vois tu te trisses à tire d’aîle. Rigoler quand on fait son boulot pour les p’tits miséreux et qu’on s’entend piailler aux oreilles pour 3 grains de riz alors que la pie voleuse se les fourre par poignées dans sa sous-ventrière de kangourou ! Rigoler avec cette bande de requins assoiffés de pouvoir qui n’a qu’un désir « pourvu que ça dure ! ». Ya ceux qui sortent, ceux-là on va s’en occuper lors du grand jour du jugement dernier où les premiers seront les derniers : c’est pas comme ça qu’on dit ? Dehors la vioque MM, le héron au long bec, la crécelle de Jojo La touffe, dehors le tocard aux grandes pattes avide et prête à ramasser tout ce qui pourrait lui tomber dans le bec en balourdant les autres, sans pitié cette sauterelle aux pattes grêles qui bouffe que lorsque c’est nous qu’on paye ! Tout ça ça se repaît de nos oboles. Mais les autres ne perdent rien pour attendre, ils ont pourri notre grand nid, ils ont plumé les oiseaux gentils et sérieux, ils ont dilapidé nos greniers à grains. A la lanterne, c’est les soirs du grand soir. Un bon coup de balai, on ira chercher les sorcières qui en ont toujours en réserve et on plumera la volaille comme dans les contes, les méchants au cul de basse fosse pour l’éternité avec Croacroa ravi de récupérer ses petits amis en attendant de tous les rouler dans la farine? Non dans la fiente d’oiseau bien entendu, et De Profundis sans honneur et sans gloire ! Ouf je me sens déjà mal, c’est l’asphyxie, vite que je regagne les cimes…Qu’est-ce que ça pue là-dedans !Ca sent pas la giroflée…Le glabre il proclame déjà partout qu’ils vont gagner ça veut dire quoi mon déplumé ? Que tu fausses les résultats dans ton sale Machin avec ta remplumée au programme. T’en est bien capable car t’es un sale vicieux. On t’a à l’œil va…et gare à ta peau. Ah dans l’affaire on allait oublier de donner des nouvelles du sale méchant corbeau Croacroa. Des nouvelles, faisandées bien entendu car entre deux marinades,il croasse…surtout depuis que malgré les manigances sataniques électorales il s’est payé une veste maxi, un manteau de plumes big size de quoi lui donner la mesure d e l’intérêt qu’on lui porte, la mesure de sa nullité éternelle et consacrée. Mais plus il en prend sur le bec plus il est content que voulez-vous c’est un malade, un schizo, un maso…Croacroacroacroa et patati et patata. On m’a raconté qu’il avait changé de crémerie car là où il avait son ancien nid on l’a jeté hors et le coucou après l’avoir bien nettoyé s’y est installé avec armes et bagages, ainsi Croacroa va lors de ses passages hors Enfer aller pourrir la vie d’autres pauvres innocents et bouffer les petits oisillons dont il se délecte…Pouah ! Et de plus son ectoplasme a repris du service malgré les couleuvres que l’autre lui fait avaler et il lui fait infiltrer le grand nid où la concierge en chef, vous savez celui qui fait des moulinets avec ses aîles et ne brasse que de l’air, vicié ; bien entendu eh ben il lui raconte tout à l’oreille, eh ce qu’on s’aime tout de même ! Moi comme beaucoup d’autres je rêve du jour où Satan n’aura plus besoin des services de Croacroa l’ignoble et le croquera pour de bon. J’imagine…« Miammiammiam . Oh ce que ce moche corbeau est dur à cuire et à becqueter. C’est de la vieille carne que vous me servez là les diablotins…ronchonne-t-il, de quoi s’empoisonner… » C’est normal répondent les diablotins ça fait 40 ans qu’il empoisonne la gent oiseau, les humains et même l’Enfer…Ahahahahahahahahahah (rires sataniques).Mais dîtes donc, il a bien mauvaise mine ce sale méchant corbeau, il est jaune livide et tout fripé, c’est grave docteur Choucas. Ouais, ouais, opine le vieux Choucas, gravissime, une maladie grâââââââââve, y s’en relèvera pas, y sera pas même comestible pour l’Enfer, ne l’approchez pas, la connerie, c’est contagieux…con à vie, la maboulerie c’est à vie et plus tu devient vieux plus tu devienbs con et maboul. Oh là là…. ! Gravissime ajoute-t-il en tournant les talons, le bec dans ses plumes pour éviter la contagion, GRAVISSIME ! Satan croquera, croquera pas ? La suite au prochain numéro…